Tarraconaise

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

La Tarraconaise dans l'Empire romain, vers 120.

La Tarraconaise (en latin : Tarraconensis, ou plus complètment Hispania Tarraconensis) est une province de l'Empire romain créée sous le règne d'Auguste (-27/14), résultant de l'extension de la province d'Hispanie citérieure (créée en -197 après la deuxième guerre punique). Alors que l'Hispanie citérieure s'étendait au départ à l'est de la péninsule Ibérique des Pyrénées à Carthagène, la Tarraconaise couvre le nord de la péninsule jusqu'à l'océan Atlantique. Le chef-lieu reste le même : Tarragone (Tarraco).

Le territoire de cette province correspond à peu près à celui des communautés autonomes d'Espagne suivantes : Aragon, Asturies, Cantabrie, Catalogne, , Castille-La Manche, Castille-et-León, Galice, Madrid, La Rioja, Murcie, Navarre, Pays basque et Valence, auxquelles s'ajoute la partie orientale de l'Andalousie.

Géographie

Cartes

  • Populations et langues de la péninsule ibérique vers -300
    Populations et langues de la péninsule ibérique vers -300
  • Ethnographie vers -200
    Ethnographie vers -200
  • La péninsule Ibérique vers -100
    La péninsule Ibérique vers -100
  • Implantation romaine
    Implantation romaine
  • La Méditerranée vers -218
    La Méditerranée vers -218
  • La Tarraconnaise à partir du règne d'Auguste.
    La Tarraconnaise à partir du règne d'Auguste.
  • La Tarraconnaise à partir du règne de Dioclétien.
    La Tarraconnaise à partir du règne de Dioclétien.

Provinces limitrophes

Au nord-est, se trouve la province de Gaule narbonnaise (créée en -120), dont la limite avec l'Hispanie citérieure était déjà fixée aux cols situés à l'est de la chaîne pyrénéenne.

En ce qui concerne la Gaule conquise par César en -52, la limite avec la province d'Aquitaine (chef-lieu : Bordeaux), aussi créée sous le règne d'Auguste, se situe dans le territoire des Vascons[1].

Au sud de la Tarraconnaise, se trouvent les province hispaniques de Bétique (Cordoue) et de Lusitanie (Mérida).

Voies de communication

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Ports de Barcelone, Carthagène, etc.

Voies romaines :

Statut de la Tarraconaise et des cités de la province

Une province impériale de droit latin

La Taraconnaise a le statut de province impériale : son gouverneur est un militaire (légat) nommé par l'empereur. Il réside à Tarragone (Tarraco). La principale unité militaire est la légion VIIa Gemina stationnée à León.

En 74, l'empereur Vespasien octroie le droit latin à toute l'Hispanie, donnant ainsi la citoyenneté latine à tous les hommes libres (en 212, l'empereur Caracalla octroie la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l'Empire).

Principales villes

Selon Strabon, Pline l'Ancien et Ptolémée, le nombre des villes en Tarraconaise est considérable, surtout dans la vallée de l’Ebre. Ces villes sont souvent le chef-lieu d'une cité.

Ayant le statut de colonie romaine

Le statut de colonie romaine signifie que ses citoyens sont citoyens romains et ont donc accès à toutes les charges réservées aux citoyens romains.

Autres

Histoire

Période de la paix romaine

L’attachement de cette province à Rome et au titre d’Auguste se manifeste dès le début de l’Empire, avec la fondation en -27 à Tarragone du premier autel dédié au culte impérial de tout l’Empire romain.

Au Ier siècle et au IIe siècle, cette province est prospère : l’étain est activement exploité dans les Asturies. Elle exporte du blé, du vin et de l’huile d’olive. On pouvait joindre Ostie par mer depuis Tarraco en quatre jours, et depuis Carthagène en sept jours. On retrouve la trace de ce commerce par les débris caractéristiques de l’amphore espagnole au col court et large, qui se diffuse à Rome, en Gaule et jusque dans les provinces de Germanie et de Bretagne.

Le IIIe siècle et la division de la province

Au IIIe siècle, les incursions germaniques qui frappent la Gaule épargnent l’Hispanie, sauf en 258, où un raid des Alamans atteint Tarragone.

Au début du IVe siècle sous la tétrarchie, la province est découpée en trois pour améliorer son administration :

Période du Bas-Empire

Au IVe siècle, La province est le berceau d’origine des empereurs Théodose Ier, originaire de Valladolid, et de Maxime.

  • En 408, l’invasion des Vandales, des Suèves et des Alains bouleverse la péninsule ibérique. Elle est partagée entre ses envahisseurs par tirage au sort : la Bétique est accordée aux Vandales Silings, la partie nord de la Galice pour les Vandales Hasdings, la partie sud de la Galice pour les Suèves, la Lusitanie (actuel Portugal) et la Carthaginoise pour les Alains. Seule la Tarraconaise reste un réduit romain.
  • En 417, les Wisigoths au service de l’Empire détruisent les royaumes des Alains et des Vandales Silings. Les survivants se rallient aux Vandales Hasdings en Galice.
  • En 419, les Vandales et les Alains passent de Galice en Bétique dans le Sud de l’Espagne, sans rencontrer de résistance romaine. Les Suèves récupèrent l’ensemble de la Galice.
  • En 428, les Vandales s’emparent de Séville et du port de Carthagène. Ils quittent l’Espagne pour l’Afrique du Nord l’année suivante
  • En 439 Les Suèves s’étendent en Espagne : prise de Mérida (439), puis de Séville (441).
  • En 459, Majorien est le dernier empereur qui vient en Espagne, pour maintenir la Tarraconaise et la Carthaginoise dans l’Empire romain et préparer une offensive contre les Vandales d’Afrique, qui échoue.

Après lui, les rois wisigoths prennent définitivement le contrôle des provinces espagnoles. Ils donneront leur nom à la Tarraconaise qui deviendra la Gothalonia (Catalogne).

Liste des gouverneurs de Tarraconaise

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Religions

Religions polythéistes

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

On sait que la divinité la plus répandue en Hispanie était Isis, suivie par Magna Mater, la grande mère. Les divinités phéniciennes et carthaginoises Melqart (à la fois déité du soleil et de la mer) et Tanit-Caelestis (une reine-mère possiblement liée à la lune) étaient aussi populaires. Le panthéon romain à vite absorbé les déités locales à travers des identifications (Melkart devint Hercule, par exemple, ayant été pris depuis longtemps par les Grecs pour une variante d'Heracles). Ba‘al Hammon fut un dieu principal à Carthage et fut aussi important en Hispanie. Les dieux égyptiens Bès et Osiris avaient aussi des fidèles. On note aussi la consonance des dieux égyptien Aker et basque Aker, sans certitude. Les deux divinités sont cependant chtoniennes, et commandent à des phénomènes célestes. Il y aurait eu voyage depuis l’Égypte jusque dans les Pyrénées, à travers Carthage et, donc, les Ibères.[réf. nécessaire]

Christianisation de la province

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
  1. A préciser.

Voir aussi

Bibliographie

  • Suétone, Vie des douze Césars
  • (es) Javier Á. Domingo, Ana Garrido et Ricardo Mar, « Talleres y modelos decorativos en la arquitectura pública del noreste de la Tarraconense en torno al cambio de era: el caso de Barcino, Tarraco y Auso », dans T. Nogales et I. Rodà, Roma y las provincias: modelo y difusión, vol. II, Rome, , p. 851-862.
  • (es) M. I. Escrivá Chover, Basas romanas de la Provincia Tarraconensis, Valence, .

Articles connexes

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Gran Enciclopedia Aragonesa
    • Gran Enciclopèdia Catalana
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • GND
v · m
Hispanie
Gaule
Germanie
Grande-Bretagne Bretagne (jusqu'en 210), puis Bretagne inférieure (divisée en 293 en Flavie césarienne et Bretagne seconde) et Bretagne supérieure (divisée en 293 en Maxime Césarienne et Bretagne première)
Alpes, Italie et abords
Illyrie et Balkans
Dacie et abords Dacie (jusqu'en 129, puis Dacies inférieure, supérieure et Porolissensis jusqu'à Marc Aurèle, puis Trois Dacies jusque vers 270)
Anatolie et Caucase
Proche-Orient
  • Arabie
  • Judée (jusqu'à Hadrien puis Syrie-Palestine)
  • Syrie (jusqu'en 194, puis Cœlé-Syrie et Syrie-Phénicie)
  • Arménie (115 - 117)
  • Assyrie (115 - 117)
  • Mésopotamie (115 - 117)
Afrique
Des conquêtes de Trajan jusqu'aux réformes de Dioclétien, ordonnées par régions géographiques d'ouest en estPortail de la Rome antique
  • icône décorative Portail de la Rome antiquesection Empire romain
  • icône décorative Portail de l’Espagne