Binche

Binche
Binche
La Grand Place avec l'hôtel de ville.
Blason de Binche
Héraldique
Drapeau de Binche
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement La Louvière
Bourgmestre Laurent Devin (PS)
Majorité PS - MR-CI
Sièges
PS
MR-CI
UNION
ECOLO
31
20
5
5
1
Section Code postal
Binche
Bray
Waudrez
Buvrinnes
Épinois
Leval-Trahegnies
Péronnes-lez-Binche
Ressaix
7130
7130
7131
7133
7134
7134
7134
7134
Code INS 58002
Zone téléphonique 064 et 065
Démographie
Gentilé Binchois(e)[1],[2]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
33 470 ()
48 %
52 %
546,6 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
20,22 %
61,58 %
18,20 %
Étrangers 8,95 % ()
Taux de chômage 19,03 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 18 189 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 37″ nord, 4° 09′ 55″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
61,22 km2 (2021)
77,79 %
12,24 %
9,97 %
Localisation
Localisation de Binche
Situation de la ville dans l’arrondissement de La Louvière et la province de Hainaut
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Binche
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Binche
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Binche
Liens
Site officiel www.binche.be
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Binche (prononcé : /bɛ̃ʃ/ ; en wallon : Bince) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Elle est célèbre pour son carnaval et son patrimoine architectural. Binche est située dans la région du Centre sur l'axe reliant les villes de Mons et de Charleroi.

Toponymie

Le nom de Binche pourrait provenir du latin Binchium, dérivé de Bincina, signifiant « colonie ». Selon une autre hypothèse, la source viendrait de Binez, terme celtique pour désigner une courbure de rivière[3].

Diverses orthographies de Binche sont relevées dans les textes historiques :

  • Bincium : 1124, 1182, 1193, 1200, 1229, 1248 ;
  • Binzium : 1159, 1204, 1206, 1209 ;
  • Bins : 1162, 1197, 1460 ;
  • Bonc : 1167, 1179, 1181, 1239 ;
  • Binchium : 1177, 1246, 1258 ;
  • Bince : 1279 ;
  • Bains : XVIe siècle ;
  • Beins : XVIe siècle et XVIIe siècle ;
  • Binch : 1232, 1256, 1790.

Géographie

Structure communale

Battignies a fusionné avec Binche le grâce à la loi du .

Binche fusionne à Bray, Buvrinnes, Epinois, Leval-Trahegnies, Péronnes-lez-Binche, Ressaix et Waudrez lors de la fusion des communes de 1977.

# Nom Superf.
(km²)[4]
Habitants
(2020)[4]
Habitants
par km²
Code INS
1 Binche (I)
dont Battignies
3,64 8.691 2.388 58002A
2 Ressaix (VII) 4,27 4.078 955 58002B
3 Leval-Trahegnies (V) 7,78 6.411 824 58002C
4 Épinois (IV) 3,63 1.718 474 58002D
5 Buvrinnes (III) 16,37 1.950 119 58002E
6 Waudrez (VIII) 8,97 2.720 303 58002F
7 Bray (II) 6,30 2.992 475 58002G
8 Péronnes-lez-Binche (VI) 10,27 4.888 476 58002H
Total 61,22 33.448 546 58002

Communes limitrophes

Morphologie urbaine

Quartiers et lieux-dits

  • Vue aérienne.
    Les Pastures.
  • Faubourg Saint-Paul.
  • Faubourg Saint-Jacques.
  • Faubourg du Posty.
  • Transvaal.
  • Battignies, ancienne commune rattachée en 1881.
  • Le Four à Chaux.

Portes

  • Porte Neuve.
  • Porte de la Sablonnière.
  • Porte des Mélion.
  • Porte à Pollewaignon.
  • Porte Notre-Dame.
  • Porte du Posty.
  • Porte à Selvèle.

Topographie

Binche est situé au sommet d'un escarpement rocheux au pied duquel coule la rivière Samme. Mis à part les terrils, les parties les plus élevées de la commune de Binche sont situées au sud-est à Buvrinnes à environ 150 m d'altitude. C'est là que la rivière Samme prend sa source. On note également la présence de plusieurs terrils, résultat de l'exploitation minière dans la région du Centre : le terril Sainte-Élisabeth, Sainte-Marguerite, de la Caspienne, Sainte-Barbe, Saint-Albert et Sainte-Marie qui atteignent jusqu'à 175 m d'altitude.

Hydrographie

La Samme (aussi appelée La Princesse) qui prend sa source à Buvrinnes traverse le territoire de Binche en passant à Ressaix, Épinois, Binche, Péronnes-lez-Binche et va se jeter dans la Haine à Trivières[3]. La rivière a été canalisée et est voûtée dans les parties urbaines de Binche. Cela n'a pas empêché qu'à de nombreuses reprises, la Samme inonde certaines parties du territoire et de la ville de Binche.

La Samme reçoit le ruisseau de Bonne-Espérance avant d’atteindre Péronnes ainsi que la rivière Bruille.

Géologie

Outre le limon et le sable, le sous-sol de Binche est constitué de schiste, de grès et de houille déposée il y a plusieurs centaines de millions d’années lors de l’ère primaire, pendant la période géologique du Carbonifère. Le grès de Bray a servi à la construction de l'hôtel de ville de Binche et du palais de justice.

Les terrils qui ponctuent le paysage binchois sont constitués de résidus miniers, principalement de schistes et, en plus petite quantité, de grès carbonifères et de résidus divers.

Binche se situe sur la « Faille du midi » qui court du nord de la France à Liège presque à l'horizontale. Cette faille correspond à une importante ligne de rupture géologique située à la limite nord du massif du midi (Condroz-Ardenne), apparue au paléozoïque[5].

Histoire

L'enceinte médiévale.

Antiquité

Des fouilles archéologiques effectuées entre 1905 et 1914 au lieu-dit de la Courte ont permis de découvrir à Leval-Trahegnies des tombes celtes où l'on a pu mettre au jour plusieurs accessoires dont une goupille d'essieu, trois anneaux de rênes ainsi que des céramiques de belles qualités. Cet ensemble de découverte est attribué au IIIe siècle av. J.-C.

À l'époque romaine, la commune de Binche se trouvait sur le tracé de la chaussée Brunehaut, voie romaine menant de Bavay à Tongres construite à l'instigation d'Agrippa gendre de l'empereur Auguste. Une borne milliaire romaine a ainsi été trouvée à Péronnes-lez-Binche en bordure de la chaussée Brunehaut. Cette borne milliaire est à présent conservée et exposée au Musée royal de Mariemont. La chaussée Brunehaut est à l'origine d'une bourgade, le vicus Vogdoriacum ou vogo Dorgiacum, ville des Nerviens dans la province romaine de Belgique Seconde, situé à Waudrez à 2 kilomètres du centre de Binche. C'était pendant l'époque gallo-romaine, un lieu d'étape et une agglomération commerçante d'une certaine importance où se vendent les produits de l'industrie locale. Le site archéologique occupe une surface de 70 ha. Des recherches archéologiques ont mis au jour une grande habitation romaine, avec installation de bains et un puits de 3 mètres de diamètre et 14 m de profondeur. Des monnaies, des poteries, des objets en fer, en bronze, des céramiques en terre sigillée y sont également découverts. Depuis 1976, les origines et le devenir de ce relais gallo-romain sont présentés au Musée gallo-romain de Waudrez[6].

Moyen Âge

Binche se développe au Moyen Âge à deux pas de la « chaussée Brunehaut » qui reliait dans l’Antiquité Bavay à Cologne et restera longtemps un axe de communication important. En 1124, Binche se nommait Bincio (il existe une forme néerlandaise inusitée[7] Bing[8]).

Baudouin IV, comte de Hainaut, également connu sous le nom de Baudouin le Bâtisseur, construit le premier château de Binche au XIIe siècle. En même temps, il entoure la ville de puissants remparts, qui sont presque entièrement préservés à ce jour. Le château est connu sous le nom de « Château de la Salles » au XVe siècle. Philippe le Bon, duc de Bourgogne, restaure le château en 1461. Marguerite d'York, veuve de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui a reçu Binche en dot l'agrandit vers 1500 d'un corps de logis[9].

Au XIIIe siècle et XIVe siècle, la ville de Binche est très florissante grâce à l'industrie de la draperie. Plus tard, c'est la dentelle qui fera la prospérité de la ville.

En 1398, la peste fait des ravages à Binche et décime sa population. Le début du XVe siècle voit une guerre éclater entre la Principauté de Liège et le comté de Hainaut. Les environs de Binche sont dévastés en 1407 par les Liégeois qui seront ensuite vaincus à la bataille d'Othée par les troupes hennuyères alliées à Jean Sans Peur, duc de Bourgogne[3].

Temps modernes

En 1528, Marie de Hongrie devient gouvernante des Pays-Bas. Elle séjourne souvent à Binche, qui devient l'une de ses résidences préférées. En , son frère, Charles Quint, lui donne, en apanage viager, le domaine de Binche puis la seigneurie de Turnhout. Marie décide de raser la partie médiévale du château de Binche et de construire un somptueux palais à sa place. C'est l'un des premiers palais de la Renaissance aux Pays-Bas. Le célèbre architecte Jacques Du Brœucq est responsable de la conception.

En 1549, Marie reçoit Charles Quint et son neveu, le futur roi Philippe II. La procession impériale arrive à Binche le . Marie de Hongrie, voulant honorer l'empereur souverain des Pays-Bas organise les Triomphes de Binche : fêtes, bals et tournois se succèdent pendant six jours. À son retour en Espagne, le roi Philippe II est tellement impressionné par le palais de Binche qu'il s'en sert d'inspiration pour la construction des palais royaux d'Aranjuez, d'El Pardo et de Valsain. Brantôme dira même que le palais « faisoit honte aux sept miracles (merveilles) du monde tant renommés de l’antiquité ».

Peu après ces festivités, l'ancien conflit entre l'Espagne et la France reprend. Le château est assiégé par les français en juillet 1543. Les remparts subissent de gros dégâts mais Henri II bat en retraite. Au printemps 1554, l'armée impériale entre en Picardie et détruit le palais préféré du roi de France, le château de Folembray. Les Français contre-attaquent : ils s'emparent de Binche le et de son palais qu'ils pillent, saccagent et incendient. La collégiale Saint-Ursmer toute proche est aussi partiellement détruite[10]. Henri II fait attacher une plaque aux ruines du palais : « souviens-toi de Folembray, reine insensée ».

Certaines parties du palais sont sauvées de la destruction. Les travaux de restauration commencent dès 1554, mais cessent lorsque Marie quitte les Pays-Bas en 1556 pour se rendre en Espagne avec Charles Quint après que celui-ci ait démissionné de son poste d'empereur. Le Palais de Binche ne retrouverait jamais le lustre du XVIe siècle. La guerre ayant éclaté entre la France et l'Espagne, la ville est de nouveau pillée lors de sa conquête par les troupes du duc d'Anjou lors du siège de 1578.

Le XVIIe siècle est un siècle de malheur pour les Binchois. En 1626, la peste refait son apparition à Binche et y fait de nombreuses victimes[3]. De nouvelles guerres éclatent entre la France et les Espagnols dont Binche fait les frais. La ville est prise d'assaut par les Français en 1643, 1654 et 1667. En 1672, elle est prise par les Hollandais en guerre contre la France[3].

Après le XVIIe siècle, Binche perd toute importance comme place de guerre et son palais a quasiment disparu. À partir de 1733, la route reliant Binche à Mons est achevée ce qui permet la reprise du commerce et le retour de la prospérité. La liaison routière entre Binche et Charleroi ne sera terminée qu'à partir de 1810.

Époque contemporaine

Au XIXe siècle, diverses industries étaient installées le long de la rivière Samme en utilisant sa force hydraulique et ses ressources en eau : les tanneurs, corroyeurs, brasseurs et même une verrerie.

Le XIXe siècle voit la création et le développement du transport par chemin de fer. En 1857, la Compagnie de chemin de fer du Centre construit une ligne de chemin de fer reliant Binche au réseau ferroviaire régional ainsi que d'une gare en son sein. Sa construction va accélérer l'essor industriel la région de Binche.

À cette époque, la révolution industrielle imprime sa marque sur le paysage binchois avec l'exploitation de la houille en vue de son utilisation dans l'industrie sidérurgique. En 1857, la société Desmedt-Van Montfort décide de sonder la concession minière de Ressaix. Elle y crée la Société du Centre dont le siège est implanté aux Trieux. En 1882, cette société s'étend au nord-ouest en absorbant la concession du Levant de Péronnes, une zone qui comprend entre autres des extensions vers Binche et Waudrez qui compte alors deux puits, le Puits de la Garde de Dieu et le Puits de recherche N°1. Ces puits, jugés trop pauvres, ne sont par la suite plus exploités[11].

En 1886, la Société du Centre fonde un second siège : les Trieux N°2. Cette société est ensuite achetée en vente publique par Évence-Narcisse Coppée, grand industriel et financier belge détenteur depuis 1879 d'une cokerie à Ressaix. Celui-ci entreprend une unification des sociétés minières limitrophes par le rachat de celles-ci. En 1890, la Société des Charbonnages de Leval-Trahegnies, active depuis 1872 et possédant le siège de la Courte ainsi qu'un ancien puits, nommé « Georges », situé à Epinois est rachetée par Évence-Narcisse Coppée. La Société du Centre change alors de nom pour devenir la Société des Charbonnages de Ressaix. Sa production est alors de 85.000 tonnes de charbon par an, un charbon gras qui sert à développer plusieurs batteries de fours à coke. D'une qualité inégalée, le coke produit participe grandement à l'essor des fonderies du Centre. En 1891, la société absorbe la seconde partie de la concession des Charbonnages de Péronnes, la concession de la Princesse, une puissante zone d'exploitation houillère qui comprend alors : le siège N°2 Sainte-Marie, N°4 Sainte-Barbe et N°5 Saint-Albert. Parallèlement, les terrils se dressent dans le paysage de Binche avec les terrils Sainte-Élisabeth, Sainte-Marguerite, de la Caspienne, Sainte-Barbe, Saint-Albert et Sainte-Marie[11]. Dans la seconde moitié du XXe siècle, les ressources houillères de la région s'épuisent progressivement. L'activité extractive des Charbonnages du Centre prend fin en 1969 après avoir assuré la prospérité économique de la région.

Au niveau administratif, l'ancienne commune de Battignies est rattachée à Binche dès 1881. Le , les communes de Bray, Buvrinnes, Épinois, Leval-Trahegnies, Péronnes-lez-Binche, Ressaix et Waudrez et de Binche sont fusionnées. La section de Binche est le chef-lieu de l'entité binchoise qui regroupe l'ensemble de ces anciennes communes.

Économie

Le Groupe Wanty, société belge familiale spécialisée dans les travaux d'infrastructure (voirie, déconstruction, génie civil, terrassement, promotion immobilière, ouvrages d'art, etc.) a son siège social à Péronnes-lez-Binche. Le groupe Wanty est composé de 20 sociétés liées et de cinq sociétés affiliées établies principalement en Belgique et emploie environ 1500 travailleurs en Belgique et à l'étranger. Depuis 2013, le Groupe Wanty s'est fait connaître du grand public au niveau national et international en sponsorisant une équipe professionnelle de cyclisme sur route qui fait partie de l'UCI WorldTeam depuis 2021.

Culture

Musées et centres culturels

  • Le Musée international du Carnaval et du Masque : situé dans l'ancien bâtiment de l'athénée royal (auparavant collège des Augustins), datant de 1738. Une plaque commémorant l'ancien bourgmestre Charles Deliège (1901-1970) figure à l'entrée du musée.
  • Musée gallo-romain de Waudrez.
  • Théâtre communal de Binche.
  • Bibliothèque communale de Binche.
  • Bibliothèque communale de Péronnes-lez-Binche.

Cinéma

La gare de Binche attire de nombreux réalisateurs de films et de documentaires par son impressionnante architecture néogothique ainsi que par son auvent style XIXe siècle sur le quai arrière.

C'est le cas des films :

L'église orthodoxe de Péronnes-lez-Binche a été également le lieu de tournage du film Kursk en 2018 avec Colin Firth.

Littérature

  • Histoire de la ville de Binche, Théophile Lejeune, 1887.
  • Le Carnaval de Binche, roman de Léo Claretie, 1900.
  • Le carnaval de Binche, Michel Revelard, 2002.
  • Un carnaval de Binche pas comme les autres, Stéphanie Vander Meiren et Martine Antoine, 2013.
  • Binche 40-45, Frédéric Ansion, 2020.
  • Souvenirs du carnaval de Binche, Frédéric Ansion, 2021.
  • Eliott fait le Gille pour la première fois, bande dessinée, Sabine Ruol et Nadia Bastin, 2023.
  • L'appel de la vengeance, roman policier de Lillian Gallo, 2023.

Folklore binchois

Article détaillé : Carnaval de Binche.
« Gilles portant leur masque de cire ».

Le carnaval de Binche est sans doute le plus célèbre de Belgique[12],[13]. Chaque année, il attire de plus en plus de visiteurs étrangers, notamment grâce à sa reconnaissance, en 2003, par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine mondial en tant que chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.

Tous les Mardis gras, près d'un millier de Gilles arborant des habits chamarrés et des masques de cire envahissent la petite cité du Hainaut. Leur nom viendrait du prénom espagnol « Gil », très courant au XVIe siècle, lorsque l'Espagne occupait les Pays-Bas. Les Binchois se seraient alors inspirés à la fois des conquistadors et des costumes des Incas pour créer la tenue des personnages de leur carnaval.

  • Vue du carnaval de Binche.
  • Gilles se dirigeant vers la Grand'Place.
    Gilles se dirigeant vers la Grand'Place.
  • Paysans de Binche.
    Paysans de Binche.
  • Carnaval de Binche.
    Carnaval de Binche.

Héraldique

Blason de Binche. Les armoiries octroyées en 1838 montraient les armoiries des seigneurs de Binche qui ont dirigé la ville pour les Comtes de Hainaut. En 1857, les armoiries ont été changées et se basaient alors sur le sceau de la ville de 1245. Ce sceau montrait le château local l'un des principaux châteaux des Comtes de Hainaut. De part et d'autre du château se situent deux petiots écus, un avec les armoiries du Hainaut et l'autre avec le lion de Binche. Les armoiries ont été mieux décrites (blasonnées) et octroyées à nouveau en 1980 après la fusion des communes[14].
Blasonnement : D'azur au château fort d'or, le mur d'enceinte crénelé percé de fenêtres et d'une porte à la herse levée et surmontée d'un pignon munit de quatre tours également crénelées à toit conique dont deux de part et d'autre de la porte, le troisième angle, le toit de la quatrième apparaissant derrière un donjon aux fenêtres de style gothique dont la cheminée est surmontée d'une cigogne. Le château fort est adextré d'un écu écartelé aux 1 et 4 d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, aux 2 et 3 d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur (Hainaut), et senestré d'un écu d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules (Binche)[15].
  • Délibération communale :
  • Arrêté royal :
  • Moniteur belge :
Ancien blason de Binche, avant l'arrêté royal du confirmé en 1980.
Blasonnement : D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.
Par arrêté de la Communauté française du , la ville de Binche possède son propre drapeau, dont les motifs proviennent des anciennes armoiries : « Drapeau blanc chargé d'un lion noir, les griffes et la langue rouges »
DC - AE


Devise

La devise de la ville est « PLVS OVLTRE » (toujours plus loin), devise de Charles Quint.

Évolution démographique

Démographie: Avant la fusion des communes

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source : DGS, de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier[16]
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au 1er janvier)
Évolution démographique[16]
Année Population
1992 32 908
1993 32 929
1994 32 852
1995 32 730
1996 32 499
1997 32 381
1998 32 361
1999 32 185
2000 32 190
2001 32 144
2002 32 344
2003 32 243
2004 32 227
2005 32 394
2006 32 409
2007 32 508
2008 32 672
2009 32 687
2010 32 749
2011 32 929
2012 33 002
2013 33 091
2014 33 187
2015 33 297
2016 33 445
2017 33 545
2018 33 598
2019 33 473
2020 33 448
2021 33 416
2022 33 470
2023 33 649
2024 33 651
 

Politique et administration

Liste des bourgmestres depuis 1800

Bourgmestres Mandat Parti
C. Lecocq 1800-1801 -
Nicolas Coquiart 1801-1823 -
Maximilien de Biseau d'Hauteville 1824-1836 -
Hubert Wanderpepen 1836-1856 Parti libéral
Gustave Wanderpepen 1856-1883 Parti libéral
Alfred Pourbaix 1884-1885 -
Eugène Derbaix 1885-1921 Parti catholique
Charles Derbaix 1921-1946 Parti catholique
Charles Deliège 1947-1970 Parti libéral
PLP
Simone Mabille-Leblanc 1970-1973 Parti libéral (PLP)
Fernand Derval 1973-1976 PSB
Armand Le Roi 1977-2000 PSB
André Navez 2000-2006 PS / MS
Laurent Devin Depuis 2006 PS

Résultats des élections communales

Résultats des élections et répartitions des sièges au conseil communal depuis la fusion des communes (1977). Le conseil communal de Binche, y compris le bourgmestre et les échevins, est actuellement composé de 31 membres (commune de 30 000 à 34 999 habitants). Le collège des bourgmestre et échevins de Binche comprend quant à lui le bourgmestre et 7 échevins.

Résultats des élections de 1976 Résultats des élections de 1982
Parti Votes (19 179) Sièges Parti Votes (18 975) Sièges
PS 9 657 (50,4 %) 18 PS 10 994 (57,9 %) 20
PSC 4 968 (25,9 %) 8 RC 5 598 (29,5 %) 10
PRL 2 134 (11,1 %) 3 UAC 1 490 (7,9 %) 1
RW 1 507 (7,9 %) 2 PCB 893 (4,7 %) 0
PCB 913 (4,8 %) 0
Résultats des élections de 1988 Résultats des élections de 1994
Parti Votes (18 850) Sièges Parti Votes (18 286) Sièges
PS 10 882 (57,7 %) 20 PS 10 350 (56,6 %) 21
PSC 3 228 (17,1 %) 5 NG 2 952 (16,1 %) 5
AGIR 3 036 (16,1 %) 4 OSER 2 214 (12,4 %) 3
ECOLO 1 577 (8,4 %) 2 ECOLO 1 394 (7,6 %) 1
PTB 127 (0,7 %) 0 GU 1 160 (6,3 %) 1
PTB 216 (1,2 %) 0
Résultats des élections de 2000 Résultats des élections de 2006
Parti Votes (19 129) Sièges Parti Votes (20 537) Sièges
UNION 9 131 (47,7 %) 16 UNION 9 432 (45,93 %) 16
PS 6 513 (34,0 %) 11 PS 8 154 (39,70 %) 14
PRL-MCC 2 287 (12,0 %) 3 MRB 1 367 (6,66 %) 1
ECOLO 1 198 (6,3 %) 1 ECOLO 844 (4,11 %) 0
MCB 579 (2,82 %) 0
DLC 161 (0,78 %) 0
Résultats des élections de 2012 Résultats des élections de 2018
Parti Votes (20 288) Sièges Parti Votes (20 292) Sièges
UNION 4 748 (23,4 %) 7 UNION 3 387 (16,69 %) 5
PS 11 573 (57,04 %) 20 PS 11 566 (57,00 %) 20
MR 2 672 (13,17 %) 3 MR-CI 3 164 (15,59 %) 5
CDH 1 295 (6,38 %) 1 ECOLO 1 272 (6,27 %) 1

Habitations sociales de Binche

Le , le premier échevin de la ville, Albert Van Bastelaere (UNION) ainsi que le directeur gérant de la société Habitations sociales de Binche et environs, Philippe Gaillard, sont placés sous mandat d'arrêt. Les deux hommes sont inculpés d'abus de biens sociaux, de corruption active et sont écroués à la prison de Jamioulx[17]. Quelques jours après cette arrestation, Van Bastelaere est privé de ses attributions scabinales[18].

Élections du 8 octobre 2006

D'après les résultats du scrutin, le parti UNION, cartel composé du Mouvement socialiste (Belgique) du bourgmestre sortant André Navez, du cdH, du parti local Oser et d'indépendants, dispose de 16 sièges sur 31. Le Parti socialiste conduit par la ministre-présidente de la Communauté française de Belgique, Marie Arena, récolte 14 sièges, le dernier siège revenant au Mouvement réformateur binchois mené par Jérôme Urbain (25 ans). Même si, de chaque côté, on affirme qu'il n'y a pas eu de «pratique de débauchage», tant dans le parti UNION qu'au sein du PS binchois, la tentation de récupérer l'un ou l'autre siège du camp adverse en vue de conforter une majorité est grande.

Un véritable coup de théâtre se produit lorsqu'une élue du parti UNION, Marie-Rose Trézegnies, décide de quitter le parti, de siéger comme indépendante et de s'allier avec le PS et le MR binchois. La nouvelle coalition négociée par Marie Arena (PS) et Olivier Chastel (MR) dispose donc de 16 sièges sur 31 et compte présenter son pacte de majorité le [19].

Scandalisés, les élus d'UNION décident alors d'organiser une manifestation chaque vendredi sur la Grand-Place de Binche. La première manifestation rassemblera environ 1 500 personnes[20].

Le premier conseil communal de la nouvelle mandature tenu le à l'hôtel de ville de Binche se déroule dans une ambiance électrique et fait la une des journaux télévisés le lendemain : Marie-Rose Trézegnies est la cible des invectives d'une foule de partisans du bourgmestre sortant André Navez. Ce dernier crée la polémique lorsqu'il annonce qu'un élu PS, Philippe Labar, ne peut prêter serment, étant donné qu'il occupe un poste d'enseignant dans cette même commune. Labar décide alors de remettre sa lettre de démission en séance, ce qu'André Navez refuse, demandant alors l'expulsion de Labar de l'hôtel de ville par la police[21]. Le résultat étant de 15 voix de chaque côté, un nouveau conseil communal est tenu le pour régler la situation. Ce jour-là, les membres de la nouvelle majorité PS-MR peuvent désormais prêter serment : Laurent Devin (PS), élu PS ayant remporté le plus grand nombre de voix devant Marie Arena, devient bourgmestre de Binche et Jérôme Urbain, élu MR devient 1er Echevin[22].

Élections de 2018

Les élections de 2018 confirment à nouveau Laurent Devin en tant que bourgmestre de Binche.

Jumelage

Lieux et monuments

  • Monument au Gille à l'entrée du parc.
    La Collégiale Saint-Ursmer : elle incorpore quelques vestiges du monastère Sainte-Marie, qui a présidé à la naissance de la ville de Binche[23]. La collégiale actuelle remonte au XIIe siècle et est de style roman. Le chapitre de la collégiale de Lobbes est transféré à Binche en 1409, est l'église devint une collégiale et donne le nom du patron de la collégiale de Lobbes. Au début du XVe siècle quand la communauté religieuse est transféré, les chanoines de Lobbes sont arrivés à Binche avec les reliques de Saint-Ursmer. Le remarquable trésor de la collégiale de Binche est le bras-reliquaire de saint Jacques, bras-reliquaire de saint Pierre, buste-reliquaire de saint Ursmer, etc. Le sanctuaire à contribué à l'essor de la ville de Binche au Moyen-âge[24]. La collégiale est restaurée en 1897 et en septembre 2021.
  • L'hôtel de ville : construit au XIVe siècle. Le bâtiment servait autrefois de halle aux viandes. Il est restauré entre 1896 et 1899, puis en 2023.
  • Le théâtre communal : construit en 1934 sur l'emplacement de celui du XIXe siècle.
  • La chapelle Saint-André[25]. Aussi appelée chapelle du Vieux cimetière, datant du XVIe et XVIIe siècles[26].
    Les remparts.
  • Les remparts de la ville repris sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie.
Article détaillé : Enceinte de Binche.
  • Les ruines du château comtal : ancienne résidence royale de Marie de Hongrie, construite entre 1546 et 1549, et détruite en 1554 par les soldats du roi Henri II de France.
  • Plaque commémorative à l'entrée du musée.
    Le Centre de la Dentelle : association fondée en 1989 et possédant un magasin (« Le Fuseau ») sur la Grand Place, ainsi qu'un atelier de confection dans la rue Saint-Moustier.
  • Le monument au Gille : sculpture de Gille installée à l'entrée du parc en 1952.
  • La justice de paix : bâtie en 1902 par l'architecte P. Saintenoy en style néo-gothique, et se situe dans l'avenue Charles Deliège.
  • La ville et son enceinte médiévale.
    L'hôtel des postes : bâtiment des services postaux construit en 1895 par l'architecte Janlet. La rue Carlo Mahy, située à côté, a été dégagée vers 1909, passant du statue de ruelle à celui de route résidentielle.
  • La gare de Binche : le premier bâtiment a été inauguré en 1857, puis démoli en 1905 pour construire le bâtiment actuel, conçu par l'architecte Pierre Langerock et est de style néogothique. Ce dernier a été inauguré en 1911 et est classé au patrimoine en 1978.
  • L'église du Saint-Sacrement, dite « des Récollets » . Construite à l'époque où l'ancien palais de Marie de Hongrie en ruine servait de carrière il est probable que les matériaux sont été utilisée pour l'édification de l'église provienne du palais. La nef a été reconstruit en 1767 et les fenêtres ont été adapté en style néo-gothique en 1878[27]. Cette église a été incendiée en juin 2022, et est depuis soutenue par un échafaudage. Lors du passage de la Tempête Ciarán, une brique est tombée de l'édifice, provoquant la fermeture de la rue des Récollets durant plusieurs jours[28].
  • Le couvent des Récollets. En 1598 la communauté fut installée sur l'emplacement de l'ancien béguinage de Cantimpré. Les bâtiments actuels sont construite au cours du XVIIIe siècle, en 1798 les religieux sont alors expulsés et les bâtiments sont occupés par les Dames du Sacré-Cœur en 1822 puis par les Servantes du Saint-Sacrement en 1880[29]. Dans l'année 1894, la ville de Binche vend une partie du couvent à une religieuse d'Angers, la communauté des Dames du Saint-Sacrement jusqu'en 1976, l'église devient paroissiale et l'ancien couvent devient une maison de repos[27].
  • L'ancien prieuré de Prisches[23]. Le domaine de Prisches était une prévôté qui dépendait de l'abbaye Sainte-Rictude de Marchienne au Moyen Âge. Le château est composé d'une cour et d'un jardin clôturé par une muraille[30].
  • L'église du Sacré-Cœur : construite en 1931 par l'architecte Pire, elle se situe sur l'avenue de Burlet.
  • L'ancien refuge de l'abbaye de Bonne-Espérance[23].
  • La chapelle Sainte-Anne de Battignies : érigée par l'abbé de Marchiennes-en-Ostrevent, Jean de Jonquoy[23]. Construite XVIe et XVIIe siècles en style néo-gothique, c'est un petit édifice composé d'une nef rectangulaire et d'un chevet à trois pans et surmonté d'un clocheton. À l'intérieur de la chapelle, des œuvres d'art sont conservées : une statue de sainte Anne trinitaire en chêne polychromé contemporaine, un Christ gothique en bronze doré ainsi que deux têtes d'angelots en chêne de style Renaissance datant du premier tiers du XVIIe siècle[31].
  • L'église Notre-Dame du Travail[32], reprise sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie.
    • L'ancien hôpital Saints-Pierre-et-Paul. Vaste complexe datant des XVIIIe et XIXe siècles qui s'articule autour d'un portail classique du XVIIIe siècle qui fut une maison de retraite, abrite aujourd'hui les services administratifs de la ville de Binche et une bibliothèque[33].
  • Le Kursaal, ancien cinéma reconverti en salle polyvalente. Des évènements et spectacles y sont organisés.
  • Le patrimoine immobilier classé.

Galerie

  • La collégiale Saint-Ursmer (XVe/XVIIe siècle).
    La collégiale Saint-Ursmer (XVe/XVIIe siècle).
  • L'hôtel de ville surmonté du beffroi.
  • La chapelle Saint-André située dans le parc communal.
    La chapelle Saint-André située dans le parc communal.
  • La cour intérieure du musée du Carnaval et du Masque.
    La cour intérieure du musée du Carnaval et du Masque.
  • Façade du centre sur la Dentelle et enseigne « Le Fuseau ».
    Façade du centre sur la Dentelle et enseigne « Le Fuseau ».
  • L'église du Sacré-Cœur.
    L'église du Sacré-Cœur.
  • L'église des Récollets avant...
    L'église des Récollets avant...
  • ...et après l'incendie.
    ...et après l'incendie.
  • Le chœur de l'église du Saint-Sacrement.
    Le chœur de l'église du Saint-Sacrement.
  • La Justice de Paix.
    La Justice de Paix.
  • La chapelle Sainte-Anne de Battignies.
    La chapelle Sainte-Anne de Battignies.
  • L'office du tourisme.
    L'office du tourisme.
  • Le théâtre communal.
    Le théâtre communal.
  • Le Kursaal.
    Le Kursaal.
  • Enseigne du Kursaal, évoquant l'Empire State Building.
    Enseigne du Kursaal, évoquant l'Empire State Building.
  • Intérieur du Kursaal.
    Intérieur du Kursaal.

Transports et communication

Bus

Plusieurs lignes de bus passent par Binche ; toutes sont exploitées par le TEC Hainaut.

Terminus Jours de service Remarques
E44 Épinois - Mons Lu Ma Me Je Ve Ligne express : desserte uniquement en semaine scolaire (trois fois le matin et trois fois le soir), nombre limité d'arrêts, desserte du P.A.E. de Bray-Péronnes.
21 Binche - Estinnes Lu Ma Me Je Ve Desserte uniquement en semaine scolaire, quatre fois par jour (le matin et le soir) dans chaque direction.
22 Binche - Mons Lu Ma Me Je Ve Sa Di Cadencée en moyenne à la demi-heure en semaine, et à l'heure les week-ends et jours fériés ; une variante dessert l'HELHa en semaine scolaire.
34/ Binche - Givry/Mons Lu Ma Me Je Ve Sa Cadence irrégulière en semaine, et une fois par jour les week-ends et jours fériés ; certains passages sont prolongés jusqu'à Mons.
108 Binche - Erquelinnes Lu Ma Me Je Ve Cadence irrégulière; une variante dessert les localités de Vellereille-les-Brayeux et Merbes-Sainte-Marie dans les deux sens.
132 La Louvière (via Binche) Lu Ma Me Je Ve Sa Cadencée à l'heure la semaine, toutes les deux heures les week-ends et jours fériés ; elle dessert d'abord la commune de Morlanwelz avant de passer par Binche.
133 Idem au niveau de la cadence ; emprunte l'itinéraire du 132 en sens inverse.
136 La Louvière - Anderlues Cadencée à la demi-heure en semaine scolaire, à l'heure en semaine non-scolaire, et toutes les deux heures les week-ends et jours fériés ; une variante dessert la cité Nazareth, à La Hestre, toutes les heures en semaine scolaire. Il s'agit de la seule ligne desservant la localité de Ressaix.

Train

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La gare, dont le bâtiment est classée depuis 1978.

Routes

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Personnalités liées à Binche

Sports

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La commune de Binche abrite aussi de nombreux clubs de sport dans des disciplines diverses :

Notes et références

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 29.
  2. Binchou en dialecte local (Ibid.).
  3. a b c d et e Théophile Lejeune, Histoire de la ville de Binche, Binche, V. Winance-Nachtergaele, (lire en ligne)
  4. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  5. Prof. F. Boulvain, Dr. J.-L. Pingot (UCL) Une introduction à la Géologie de la Wallonie, 2011, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Géologie).
  6. Pierre Capers, Musée Gallo-Romain de Waudrez
  7. Binche dans les médias flamands.
  8. Armorial du Royaume de Belgique et du Grand Duché de Luxembourg, 1931.
  9. https://web.umons.ac.be/app/uploads/sites/7/2018/09/4.2.2.-Marie_de_Hongrie_Laure_Beeckman_Travail.pdf
  10. « Édifice religieux - COLLÉGIALE SAINT-URSMER », sur www.petitfute.com (consulté le ).
  11. a et b Elias Nicau, « Les société des charbonnages de Ressaix », sur Lost ground (consulté le )
  12. Chloé Monge-Cadet, « De Binche à Eupen: les 8 carnavals à ne pas manquer en Belgique (carte interactive) », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Qui sont les personnages de nos carnavals? », L’Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Heraldy of the World (https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Binche)
  15. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 174
  16. a et b https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  17. Article de La Libre Belgique du 06/10/2005
  18. Article de La Libre Belgique du 29/10/2005
  19. Article de La Libre Belgique du 17/10/2006
  20. Article de La Libre Belgique du 10/11/2006
  21. Article de La Libre Belgique du 05/12/2006
  22. Article de 7 sur 7 du 16 décembre 2006
  23. a b c et d Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 59 et 60
  24. « Collégiale Saint-Ursmer de Binche », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  25. Charles-Joseph Voisin, vicaire général à Tournai, « La Danse Macabre et la fleur de la mort à la chapelle du cimetière de Binche », Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie, t. VIII,‎ , p. 246-254 (lire en ligne)
  26. « Chapelle Saint-André de Binche », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  27. a et b « Église du Très-Saint-Sacrement à Binche », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  28. Thomas Donfut, « Problèmes de mobilité en perspective durant une semaine à Binche suite aux travaux de sécurisation de l'église des Récollets » Accès libre, sur L'Avenir.net, (consulté le )
  29. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 147-148.
  30. « Château de Prisches », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  31. « Chapelle Sainte-Anne de Battignies », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  32. Elle se situe à Bray dans le quartier de Levant-de-Mons.
  33. « Ancien hôpital Saints-Pierre-et-Paul », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  34. « Club Sankiuju (Taï-do) », sur www.binche.be (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Binche, sur Wikimedia Commons
  • Binche, sur le Wiktionnaire
  • Binche, sur Wikivoyage

Articles connexes

Bibliographie

  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
  • Frédéric Cordier, Binche, 2000 ans d'Histoire, Jumet, iph Editions, , 195 p. (ISBN 2-930336-01-3)
  • Joseph Delmelle, Binche la cité des gilles, La Madeleine-lez-Lille, Éditions Actica, , 143 p.
  • Roland Ed., « Une église au Moyen Àge, Notre-Dame à Binche (1363-1413) », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. XLIX,‎ 1951-1954, p. 153-193
  • Samuel Glotz, Binche en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 76 p.
  • Etienne Piret, Le Grand Binche, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-363-1)
  • Etienne Piret, Binche, t. II, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-383-6)
  • Etienne Piret, Le Grand Binche, t. 3, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-96-3)

Liens externes

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